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24 octobre 2009

Ce jour J qui approche

Me voilà seule pour quatre jours. X est parti rendre visite à sa famille, le temps d'un week-end. Quatre jours pour réfléchir.

En fait, j'ai l'impression assez nette que ma décision est déjà prise, presque malgré moi. A mon insu, derrière mon dos, l'affaire semble avoir été classée, le tiroir refermé. Moi qui me casse la tête depuis maintenant presque... quatre ans, peut-être cinq, j'ai d'un seul coup arrêté d'y réfléchir. Depuis une semaine peut-être, j'attends tout simplement de voir si le mouvement va s'enclencher, sans plus en faire une question existentielle. Ce n'est pas que je n'y pense pas ; au contraire, je ne pense qu'à ça. Mais il n'y a plus de débat intérieur. Je sens bien que l'expérience m'attire et m'excite. A l'heure qu'il est, si la perspective de tomber enceinte me faisait vraiment peur, je crois que j'aurais déjà couru à la pharmacie pour contrecarrer toute éventualité. Or, j'y ai à peine réfléchi depuis mes derniers billets. Le fait d'en avoir parlé et d'avoir étalé mes états d'âme semblent les avoir aussi rapidement résolus. Facile.

J'ai pourtant l'air de bien caser dans les statistiques de Jeanne Safer : apparemment, la grande majorité des couples (j'ai oublié le pourcentage exact, quelle bêtise...) qui n'ont pas d'enfant au cours de leurs cinq premières années de vie commune n'en auront jamais. X et moi sommes ensemble depuis presque 14 ans, mariés depuis 7.

C'en est peut-être fini des casse-têtes existentiels... ? En revanche, grand retour des maux de tête : en y réfléchissant ce soir, justement, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le rapprochement avec l'arrêt de la pilule, il y a un peu plus de 2 semaines. Je me réveille tous les matins vaseuse et abasourdie, fatiguée de ma nuit, la tête lourde. En 2-3 heures, tout cela s'estompe et je retrouve ma pêche habituelle.

Quelle ironie : 20 ans de maux de tête de 16 à 35 ans, que j'ai cru dûs à l'héritage génétique. Jusqu'au moment où un médecin me prescrit un traitement de fond anti-migraineux, à prendre tous les soirs... en même  temps que la pilule. Allez zoup, traitement deux en un : en deux temps, trois mouvements, j'avale la pilule qui me donne mal à la tête, et j'avale juste après le comprimé qui lui ressemble et qui lui, va estomper la douleur. Jusqu'au jour où une copine me dit en passant : "Tu ne crois pas que ça vient de ta pilule, tout ça ??" Phrase magique : allez hop, je vire les deux comprimés antithétiques. En une semaine, plus de maux de tête. Evaporés, ni vu ni connu. Nouvelle pilule six mois plus tard sans estrogène et sans maux de tête - et là, coup du sort, ce sont eux qui reviennent quand la pilule disparaît...

Tout se résume dans ce vieil adage "De deux maux, il faut savoir choisir le moindre". Savoir choisir, le mot n'est pas le fruit du hasard.

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